La discussion, notre credo |
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La justice et le droit
Quels sont ces mots accessibles et pis connus de tous mais qui pourtant semblent dénudés de sens dans notre société? Le droit se définit comme l’ensemble des règles qui régissent la vie des hommes en société et la justice un principe moral qui exige le respect du droit et de l’équité. Pris dans ce sens large ma position ne saurait se justifier. Car beaucoup objecteront qu’il est des règles qui régissent le fonctionnement de notre société et me réciteront la litanie des textes de lois pour preuve. Mais force est de reconnaître que tout cela n’est qu’une façade. Avoir des règles est une chose, les appliquer une autre .Quand on énonce solennellement le principe de la stricte séparation des pouvoirs, quand on adhère sans ambages à la déclaration des droits de l’Homme de 1789, je salue au passage cette ouverture qui concrétise notre culte pour la civilisation de l’universel, on fait certes du droit mais quand en parallèle on influence fortement et pire on menace la justice en leur imposant implicitement de prendre telle ou telle solution , quand la violence conjugale sévit et que le silence règne en maître que fait-on alors? Le fait est irréfutable la théorie ne se confond pas avec la pratique, le fossé est grand. Je sais qu’une utilisation abusive contribuerait à accentuer les conflits, là n’est pas mon intention en tant que fervent militant du pacifisme. Mais je n’en demande pas moins pour ces femmes victimes de cette loi maritale qui ne se justifie pas d’ailleurs au XXIème siècle. Je n’en demande pas moins pour ces victimes d’agression . Je n’en demande pas moins pour mon pays atterré par un chapelet de manœuvres politiques et le refrain incessant de pratiques corruptives. Tout commencement a une fin. Satis! La fin de ces vices passe par une dénudation de ce droit déguisé, une reconquête de la notion de justice qui à mon sens ne s’effectuera que par une libéralisation de cette dernière. La justice est certes une affaire de l’État, puisque seule cette personne morale est capable de se délier des solutions partisanes et de recourir à la force légitime. Weber disait dans ce sens que l’État est le seul détenteur de violence physique légitime. Toutefois l’État se distingue de la personne physique. Occuper les sphères étatiques ne signifie pas s’exonérer de la justice et plaider messe basse pour une dictature partisane de la partialité, pardonnez la tautologie, aussi creuse que tapageuse. Je rêve aujourd’hui avec mes concitoyens de cette république du droit, de la justice. Dans l’attente, combattons cette justice partisane et ce droit déguisé . Vive le droit! Vive la justice!
Thierry Lucas Diouf
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