La pratique sportive
“Mens sana in corpore sano” (un esprit saint dans un corps sain), célèbre maxime du poète romain Juvénal et repris par une grande marque de sport (asics), acronyme de « Anima sana in corpore sano » (une âme saine dans un corps sain), car tel est son but ultime: contribuer à une harmonie parfaite entre le corps et l'esprit. Parce que le culte du corps n'est pas une fin en soi. Parce que le corps est plus qu'un effort physique. Parce que chacun cherche d'abord à être en accord avec lui-même et son environnement, ainsi, elle définit à quel point la pratique sportive reste une activité sine qua non pour le développement et le bien-être de tout individu. En effet, le sport est une saine distraction, qui conduit à effectuer un effort volontaire, les contraintes étant de vaincre le temps, la distance ou la pesanteur. Le sport se pratique par goût, pour le plaisir de se sentir maître de ses muscles, mais c’est une école de volonté et d’endurance. En ce qui concerne la santé, les bénéfices de l'activité sportive sont trop nombreux pour être cités de manière exhaustive. On peut noter, entre autres, les effets positifs pour le système cardio-vasculaire. Le sport diminue la tension artérielle et les problèmes d'infarctus, en augmentant la force et le fonctionnement du coeur. Au niveau pulmonaire, cela augmente légèrement la capacité pulmonaire et surtout permet une bonne ventilation. La pratique d'une activité physique a également des effets sur le squelette: elle protège notamment contre l'ostéoporose. Cela augmente également la masse musculaire et peut permettre, associé à un régime adapté, de déduire la masse grasse. Elle contribue à prévenir du diabète, en particulier le diabète gras. Le sport maintient et améliore les réflexes, ce qui permet la prévention des chutes chez les sujets âgés.
On pense que le sport améliore l'espérance de vie. Ce qui est sûr, c'est que l'activité physique améliore la qualité de vie. De plus, le sport a un rôle psychosocial: il renforce l'estime de soi, permet l'intégration à un milieu social et empêche ainsi certains problèmes d'isolement. Et les effets psychologiques liés à la pratique d'un sport sont au moins aussi importants que les effets physiques. Le sport stimule l'esprit de compétition et la volonté, en libérant l'agressivité, réduit le stress et l'anxiété, augmente l'efficience intellectuelle grâce à l'amélioration de l'oxygénation cérébrale, enseigne l'acceptation de l'échec temporaire et la persévérance, développe l'esprit de groupe, le respect de l'autre et enrichit le cercle relationnel, permet de se distraire des soucis professionnels et familiaux.
Et cela a été bien compris et adopté par les sociétés occidentales qui en ont fait et continuent toujours d’en faire une de leurs priorités (inscrivant devant presque tous les spots publicitaires un message incitant et encourageant à pratiquer du sport), contrairement à nos sociétés africaines qui ont tendance à le reléguer au second plan ou à le pratiquer occasionnellement. Ainsi, soucieux de ce fait et des conséquences désastreuses tant bien morales, psychosociales que physiques que la non pratique du sport peut générer, il est du devoir de chaque individu (sans distinction aucune) d’en prendre conscience voire des décisions qui s’imposent. Ainsi, afin de lutter contre le stress, la fatigue il est vivement recommandé de pratiquer une activité sportive, en l’occurrence les gens des villes à l’instar de la ville de Dakar qui manque d’exercice au grand air. Celui qui pratique un sport respire activement, développe ses muscles, se maintient en bonne santé et prend des habitudes d’énergie et d’endurance. L'esprit et le corps restent indissociables et ne forment qu'un, et faire du sport contribue à l'épanouissement individuel et social de chacun. Jeunes, adultes, élèves, parents et handicapés êtes tous interpellés et il vous appartient d'agir afin d'avoir une vie saine et agréable.
FAYE François
