Des crises et des crises : voici à quoi se résumerait l’actualité sénégalaise. Que ces dernières soient scolaires, alimentaires, ou même politiques la question que l’on se pose au bout du compte c’est de savoir comment tous ces plaignants ont fait pour survivre aussi longtemps compte tenu de tous les problèmes dont ils se plaignent. Cela ne revient certainement pas à dire que toutes ces personnes ont tort de défendre leurs intérêts mais il serait dommage de croire que l’Etat est le seul responsable.

Actuellement, on a plutôt l’impression d’être piégé. Tout se passe comme si chaque partie nous prenait en otage. Même si le but de ces grèves est soit disant de veiller à nos intérêts, c’est une chose à laquelle on pourrait difficilement croire.

Par exemple, en ce qui concerne  l’éducation, les enseignants ont eu à aller en grève pendant près du tiers de l’année scolaire et ceci pour des raisons assez…confuses. Les syndicats concernés disent s’opposer à certaines mesures prises par le gouvernement qui selon eux ne conviennent pas à la situation actuelle. On reconnaît volontiers que compte tenu des nouvelles réalités auxquelles nous devons tous faire face, les dispositions financières prises par le gouvernement à leur encontre  ne semblent pas du tout appropriées au contexte. Au final ce sont les étudiants qui y perdent, et non seulement on se sert d’eux comme un maître chanteur le ferait avec sa preuve…mais il est presque inconcevable de jouer de cette façon avec l’avenir de ces jeunes qui après tout n’ont rien à voir avec tous ces problèmes…de plus, quel stress !!!

A mon humble avis, il serait temps de changer de méthode de négociation-qui ne manquent pas d’ailleurs. Autant que je sache celles actuelles ne semblent absolument pas convenir, même si elles défendent des causes parfaitement justes.

M. Diarra