Sunugal, blog pour une jeunesse entreprenante
  Mon peuple
 

Mon peuple, Mon peuple, Mon peuple,

Trois fois je t’interpelle la voix grave, les yeux embués, le corps raid mais l’oreille attentif, espérant un sursaut imminent. Je suis assez malade. Ne me laisse donc pas souffrir davantage. La vie devient de plus en plus dure. Ma sécurité n’est plus garantie. Mon pays sombre dans le néant. Les prix augmentent à une allure intenable. Je risque de ne plus pouvoir survivre à mes propres besoins naturels. Certes il s’agit d’une conjecture mondiale et que même les grands pays sont touchés. Mais est ce à dire que je dois accepter cela fatalement et me lier à mon chapelet espérant des jours meilleurs ? Est également dire que je n’en suis nullement responsable et donc je me soustrais à toute action ? Assurément non ! Quel aplomb et quelle assurance alors dans un monde sous la menace d’une récession, qui plus est, risque de toucher fortement les pays du sud. Je peux conjurer ce mauvais sort, je peux changer la situation, je peux faire entendre ma voix, participer au processus de redressement.  Ce « je » c’est moi, c’est toi, c’est lui, c’est elle, c’est eux…Seul  je ne peux rien faire mais ensemble nous pouvons tout faire. Là se trouve toute la quintessence de l’adage populaire   « l’union fait la force ».IL est des choses qui relèvent de moi-même. Les sujets à régler sont graves et nombreux. Ils concernent aussi bien la gestion du pays mais bien plus, la gestion de notre train- train habituel.

Je veux parler des  problèmes tels que la propreté. On a beau fustiger l’attitude du gouvernement si moi-même je ne suis pas irréprochable, du moins si je n’essais de l’être, cela reste vain.

Je veux parler de la sécurité. Si dans les transports je refuse la surcharge, quelque minime soit il, je participe à ma façon à assurer une certaine sécurité.

Je veux parler de mes droits. Si je les utilise à bon escient, spécialement les droits politiques, choisissant tant en fonction de mes intérêts propres qu’en fonction de l’intérêt  de la nation, je participe au développement du pays.

Je veux parler  de bien d’autres choses qui miment notre vie quotidienne.

J’ai oui dire que nous sommes condamnés à rester indéfiniment dans cette fatale situation. Mais moi je récuse le pessimisme, je crois en l’action. Je reste convaincu qu’ils ne sont pas mieux que nous, comme ils aiment à le penser. J’ai mes valeurs. J’entends encore vibrer en moi le son du tam- tam du Sine. J’entends également crier la voix de mes ancêtres et des grands hommes de ma race qui se sont battus pour me donner une fierté. Il convient maintenant d’avancer au large de faire face aux problèmes.

Que là où il ya la guerre que je mette la paix.

Que là où il ya la famine que je travaille pour apporter du pain.

Que là où il ya le désespoir que je porte la voix des Césaire et Senghor.

Ah ! Mon peuple, je crois en toi et je veux avec toi vivre dignement, travaillant sans relâche pour acquérir une indépendance totale faisant ainsi valoir mes positions dans un monde marqué par la mondialisation.

                                                                                                                                T.L.D. 

 

 
   
 
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