Actuellement, nous n'entendons plus parler que de crises, que ce soient celle alimentaire ou celle des surprimes; d'inflation, de récession et autre...
Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs pays en développement, notamment au Sénégal. Même si cette crise s'étend à tous les coins du monde, nous la supportons apparemment plus durement que toutes les autres nations. Mais depuis lors quelle a été l'attitude de nos dirigeants africains? En considérant tous les facteurs rattachés à cette crise dont la hausse du pétrole, on s'aperçoit que ce problème était latent et il fallait donc s’y attendre. Ainsi pendant que les grands de ce monde s’y préparaient, il faut l’avouer, nous faisions autre chose-comme d’habitude.
Au Sénégal, la TVA de 18% sur le riz a été supprimée et l’Etat, de même que les importateurs de riz, en subventionne une partie pour maintenir son prix à 280 F CFA…et même si le monde rural a obtenu 10 milliards de subvention, cela paraît insuffisant au regard de la masse paysanne du pays. Or l’agriculture devrait bénéficier d’un soutient eu d’un suivi discontinu car c’est un des rares domaines où le pays possède un avantage comparatif ! Les domaines les plus importants et forts économiquement sont malheureusement laissé pour compte.
Le problème maintenant n’est plus de savoir comment faire face à cette crise planétaire mais plutôt de se demander quelles alternatives mettre en place pour assurer la relance de l’économie sénégalaise ; et ceci en passant par une augmentation du pouvoir d’achat, la suppression de certaines barrières douanières, le retour de l’investissement etc.
Il ne s’agit plus de critiquer pour critiquer - qu’il y ait bonne gouvernance ou pas (chose à craindre néanmoins), mais de trouver les moyens qui nous permettraient de rester en vie économiquement après toutes ces péripéties et, ensuite, continuer dans la voie du développement durable. Ne l’oublions pas ce n’est pas un sprint mais un marathon.
Toutes ces questions nous interpellent tous et c’est donc la raison pour laquelle je souhaiterais vous voir donner votre avis sur ce problème et surtout proposer des solutions ; en dehors de toutes considérations politiques.
M. Diarra
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