| La discussion, notre credo |
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Le bouc émissénégalaire
Dafa mel ni keur gou amoul kilifa lep gui fa (le bien comme le mal)…deuké di xiro ni khadj ak mousse » c’est de cette manière dont Keyti décrit notre société sénégalaise dans sa chanson Temps Mort ; qui pour moi devrait faire office de « psaume ou sourate » pour toute personne soucieuse de l’avenir de notre cher pays qui va à la dérive. Mais pourquoi chercher le coupable de cette dérive politique, économique, sociale … alors que nous l’avons sous nos yeux : nous-mêmes .OUI nous le Peuple Sénégalais qui avons une habitude de fabriquer un coupable parfait pour avoir bonne conscience ( Diouf en 2000 et maintenant Wade). Moi je dis une chose nos dirigeants ne sont que le reflet de ce que nous sommes en réalité, un peuple « pipelette » qui parle sans agir, qui critique à tout va et qui surtout croit que c’est au président de faire des miracles, d’éradiquer d’une seule main la pauvreté qui sévit actuellement. Ceci étant je ne dis pas que Wade n’est pas sans tache, au contraire,
mais nous le peuple nous sommes « le papillon qui d’un battement d’ailes cause un cyclone dans notre pays ». Ce qui jusque la ne m’est pas compréhensible, est comment peut-on réélire un vieux octogénaire qui a perdu la tête depuis longtemps et qui se comporte de plus en plus comme un gamin [ce qui est d’ailleurs normale vue son âge] ? En guise de réponse à cette question beaucoup de mes compatriotes, quelque soit leur classe sociale, leur niveau d’instruction, me « sortent »cette phrase suivante, qui en dit long sur notre désespoir : « Mais qui veux tu qu’on mette à la place ? » Pour moi il n’y a pas plus fort cri de désespoir que cela et qui est d’une nullité ! Mais terrifiante ! Comment peut-on dire cela dans un pays qui compte douze millions de têtes humaines et qui à perte de vue regorge d’intellos. Le problème est où sont –ils ces intellos ? Pourquoi n’agissent-ils pas ? que font –ils ? J’ai ma petite idée mais je préfère que l’on en discute si nous sommes soucieux
des intérêts de notre « Gaal tordu » .
Leopold Faye |
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