Un message d'espoir pour 2008!
Dans tous les domaines, l’heure est au bilan à l’occasion de cette fin d’année. Une opération on ne peut plus routinière dont il est difficile de se soustraire surtout pour Suñu gaal qui en a tant besoin tellement les tempêtes sont violentes et les flots terribles. La tentation de s’adonner à cet exercice est alléchante, la prétention n’ira pas jusque là. Il convient cependant d’avoir à l’esprit certains événements car même si les années se suivent et se ressemblent pour le gorgorlu, 2007 a été scandé d’évènements politiques qui indiscutablement auront un impact considérable sur l’avenir de notre jeune république.
Ces événements pour lesquels il n’est certainement pas nécessaire de ressasser les détails, ont pour noms : campagne électorale, feuilleton Wade-Idy, élections présidentielles puis législatives, démackysation et aussi… karymisation ! Entre Wade et Idy qui ont donné toute la mesure de leur fourberie et des collaborateurs plus royalistes que le roi, permettez moi de m’arrêter sur ce que je considère comme les deux erreurs fondamentales de 2007 : la réélection de Wade en mars et le boycott des législatives par l’opposition en juin.
Tout d’abord la surprenante victoire de Wade au premier tour, au-delà des supputations de fraude et des soi disantes consignes de vote de chefs religieux, est un moment fondamental dont nous ne prendrons toute la mesure que dans une dizaine d’année. C’est une erreur qui fera littéralement perdre au Sénégal du temps, un temps qui aurait pu permettre de réaliser des projets conséquents et qui est entrain d’être dilapidé dans des querelles de chapelle que nous impose le PDS et son grand prêtre Wade.
Ensuite, autre erreur fondamentale dans la foulée de la première, le boycott des élections législatives par l’opposition. Cette stratégie qui visait à ameuter la communauté internationale sur les fraudes et écarts du scrutin précédent n’a pas eu l’effet escompté. A contrario, elle a eu le malheureux effet de laisser notre assemblée nationale à la merci d’un parti qui confond délibérément ses gamineries aux institutions de l’Etat.
Au vu de ces deux erreurs le peuple ne peut s’en vouloir qu’à lui-même diront certains. Qu’à cela ne tienne, on ne doit pas cesser le combat contre le régime de 2007. Les dés sont peut être bien pipés dans la mesure où le PDS est là pour une législature, mais il n’est pas question de laisser ce parti être au pouvoir pour 30 ans encore selon le vœu du grand prêtre. Pour cela, il est nécessaire qu’il y ait une croyance en une alternative. Cette alternative, l’opposition classique ne semble plus l’incarner. C’est à nous jeunes de la porter dès maintenant, de la nourrir en grandissant et de la réaliser pour notre pays. Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années. C’est sans doute là un message d’espoir pour notre pays au moment où l’on s’apprête à entrer dans 2008 !
N-S